Recensement des oeuvres
Nous recensons toutes les œuvres du peintre Lucien Poignant, les peintures à l’huile, les pastels, les aquarelles, les dessins, les œuvres de jeunesse… N’hésitez pas à contribuer à ce catalogue raisonné en nous transmettant des photographies, si possible en haute définition, de tableaux de ces artistes, accompagnés du type de support (toile, panneau…), des dimensions hors cadre et éventuellement de la provenance ou de toutes informations portant sur l’œuvre.

Né en 1905 à Chambéry en France, son professeur le peintre Marcel Mergier détecte chez son élève ce don pour le dessin et l’encourage à suivre cette voie. A la suite de ses études, il obtient un emploi à la préfecture de Savoie mais très vite le jeune Lucien montre un intérêt sans cesse grandissant pour l’art et tout particulièrement pour la peinture. Il se lie d’amitié avec le peintre Joseph Communal, dont la notoriété et la réputation n’est plus à faire. C’est au coté de ce maître que Lucien Poignant va apprendre l’usage du couteau pour peindre ses tableaux. Très vite, il évolue et il se met à exposer. Sa peinture plaît et font la joie des amateurs d’art. En 1930, il épouse Nancie Belle qu’il rencontre lors d’un concours au casino d’Aix-les-Bains et dont la jeune fille remporte un tableau de Lucien. Elle va, sous l’influence de son mari, exécuter des tableaux elle aussi tout au long de sa vie. Ils mènent la vie d’artiste, voyage à travers la France, expose aussi bien à Marseille qu’à Paris, à Saint Etienne comme à Lyon… Dans la capitale des Ducs de Savoie, Lucien Poignant vient grossir les rangs d’une communauté d’artiste peintre déjà bien implantée. Il se lie d’amitié avec des peintres comme Henri Mège et Francis Cariffa. Il se rend régulièrement à la galerie Janin sous les arcades de la rue de Boigne. La seconde guerre mondiale vient bouleverser cette vie de bohème. Il est alors jeune père, les expositions sont annulées. Durant cette période sombre, Lucien Poignant continue à peindre. A la fin de l’année 1940, le peintre montre des signes de fatigue. Puis très vite sa santé se dégrade. Il meurt le 11 février 1941 à Lyon.





